En février 2022, FO et les trois autres organisations syndicales représentatives au niveau du Groupe signaient l’accord Santé-Prévoyance.

Cette étape était la première brique du vaste projet Reload qui allait définir l’harmonisation et la modernisation des dizaines d’accords sociaux existants dans le Groupe en France, l’année suivante.

Un an après l’entrée en vigueur de l’accord Santé-Prévoyance, un avenant vient d’être signé avec :

  • L’intégration de sociétés du Groupe pour lesquelles les conditions dont elles bénéficiaient étaient moins favorables,
  • Le maintien des garanties des salariés en cas de suspension du contrat de travail (1).

Aucun autre terme de l’accord initial n’a été changé, qu’il s’agisse du niveau des remboursements de santé, du montant des cotisations, de la cotisation individuelle pour les cadres, de la couverture incapacité-invalidité-décès…

L’accord fondateur de février 2022, signé par tous les négociateurs, a pourtant été conspué par la seule organisation syndicale qui ne siégeait pas à la table des négociations. La CFDT n’était en effet pas représentative (représentant moins de 10% des salariés du Groupe).

Dénigrer cet accord relevait d’une technique de propagande électoraliste à seule fin de tromper les salariés.

Comment en douter ?

  • mars 2022, la CFDT titre un tract : « Santé & Prévoyance : un mauvais accord, surtout pour les salariés Airbus DS ».
  • février 2024, la même organisation écrit : « la CFDT signe l’avenant puisqu’il est positif »

Signer l’avenant, c’est accepter l’accord initial dont les dispositions fondamentales sont inchangées. La CFDT n’avait pourtant aucun besoin de signer cet avenant pour qu’il entre en vigueur… sauf à vouloir s’approprier le fruit des négociations menées antérieurement par d’autres.

Même si nous regrettons les méthodes de manipulation des salariés employées par cette organisation syndicale, FO se réjouit que l’accord Santé-Prévoyance fasse désormais l’unanimité et plus encore qu’il améliore la protection des salariés de 5 autres sociétés du Groupe.

 

 


(1) Sous condition que le salarié perçoive une indemnité ou un maintien de rémunération par l’employeur



Santé Prévoyance - Bon accord selon les opposants